Nous marchons sur l’aube aux frondaisons de marbre, nos pieds brûlés par la végétation rugueuse – verdure saccadée, peaux de salamandre accrochées aux fougères, encoches humides du sang des sacrifices – la douleur est un jeu perdu dans l’heure originelle. Pourrons nous atteindre la promesse de la clairière ?
Oraison du bois mourant aux rebords de brûlure, chuchotements des toits sur les troncs craquelés – chair consumée de nos mémoires heureuses. Peut-être sommes-nous devenus la nouvelle tourbe amoureuse du ciel.