Sexe

CL09

Cela fait un ou deux ans que je ne me reconnais plus dans le féminisme (j’en ai un peu parlé dans Victimes). J’en suis assez peinée car je me sens toujours féministe. Mais le discours dominant est en discordance avec ce que je crois, ce que j’ai vécu et dans un contraste absurde avec les dangers actuels pour l’humanité toute entière, et particulièrement pour les femmes, de la guerre engagée par le califat.

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Disparition

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J’ai écrit ce poème sur ma mère. Ce n’est pas le seul texte que j’ai écrit ou tenté d’écrire à son sujet. Celui-ci a été publié grâce à Sébastien Doubinsky (Merci Sébastien !) dans sa revue devenue aujourd’hui une maison d’édition libre à but non lucratif Le Zaporogue. Le texte n’avait pas de titre et j’ai choisi le mot disparition, qui est au centre de ce que je tentais d’exprimer avec des références à la fuite physique (les voyages et la vie dans des villes lointaines et sans liens avec le passé), la fuite dans l’effacement des traces et le déguisement (le maquillage), et la disparition qui en est la conséquence. L’écriture peut-être un refus de la disparition.

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Croire

Paradis

Croire était une évidence quand j’étais petite fille. Croire en le père Noël qui volait avec ses rennes et dont on ne voyait pas encore de clones suspects dans les grands magasins. Croire en la petite souris qui était bien la seule à ne pas nous faire crier . Et surtout en Dieu. Dieu avait une maison dotée d’un clocher juste à côté de celle de mes grands-parents. Nous y passions les matinées du dimanche, avant d’aller acheter un bon gâteau. Sa cloche ponctuait et ponctue toujours les demi-heures. A l’intérieur cela sentait l’encens et le bois ciré. Dieu avait une grande barbe blanche et un fils, mort pour nous sur la croix, dont la mère était vierge.

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Pénétration

hélène picard1

Pénétration est le titre choisi pour son poème par Hélène Picard (1873-1945). J’ai hésité à préférer le mot désir pour parler de ce texte en alexandrins que j’aime beaucoup, mais il me semble moins adapté que celui choisi par l’auteur. Le texte évoque beaucoup plus l’amour réalisé, tant sentimental que physique. On y trouve à plusieurs reprises des images qui justifient le titre, même si le mot lui-même est absent dans le corps du texte.

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