« Tkt[1] je gère » disent les ados, juste avant de vous rappeler parce qu’ils ont raté le dernier train passant à Sainte-Geneviève-des-Bois à 2 heures du matin, que personne dans leur bande n’a de liquide et que nous sommes en février.
« Tkt[1] je gère » disent les ados, juste avant de vous rappeler parce qu’ils ont raté le dernier train passant à Sainte-Geneviève-des-Bois à 2 heures du matin, que personne dans leur bande n’a de liquide et que nous sommes en février.
Très récemment j’ai assisté, salle Gaveau, au récital baroque L’art des castrats, avec le contre-ténor Jakub Józef Orliński et l’orchestre Il Pomo d’Oro. Le cadre et le timbre superbe de la voix de Jakub Józef Orliński m’ont rappelé ce texte écrit dans les années 90. J’avais tenté d’y explorer les émotions et les sensations que me procurent la musique vocale et plus particulièrement la musique baroque chantée par les contre-ténors, de la tristesse, que la beauté de la voix sublime, au plaisir que je mettais en parallèle avec l’orgasme. Et, comme à la fin du poème, j’attends la prochaine fois.