Charme

Je me suis habitué au charme de ton corps
Chacun de tes mouvements inspire la caresse
Tes gestes contiennent l’harmonie de tes joues avant la frénésie

Je regarde tes profils (les courbes que j’ai volées sur tes odeurs)
En moi montent les ondes qui dépassent ma force immédiate
Derrière se cachent les tourbillons, les spasmes du plaisir

Avec toi, j’apprends à écorcher les vagues endurcies de l’attente
Ton corps appelle l’éclat de la brûlure
Que j’ai eu tant de mal, dans d’autres sexes, à attirer sur moi

Je me suis habitué au charme de ton corps
Juste assez pour apprendre maintenant à m’en déshabituer
Demain, je serai, dans ton regard, vierge de souvenirs

En toi je veux semer le geste des agonies