La vie m’est tombée des mains
Pareille à ces objets qui m’échappent
La conscience de la fin
S’allonge à mes côtés
Mais la douceur des draps
Me rend, dans un froissement
L’odeur de ton amour
Cette eau de toi en moi
Dans cette odeur je me borde
Éphémère mémoire
Elle se mesure à ce qui fuit
Dans mes paupières tremble
La fleur carmin
Parfumant le sommeil