1992
Cette odeur qui m’inonde et m’abreuve
Votre corps au réveil qui ruisselle de
Gestes mêlés d’eaux et de sommeil
Exhale encore, vêtu, ses parfums
Que j’aspire, métamorphose de
L’insignifiance en intimité
Traversée entre dehors et dedans
Ma bouche exalte et accueille ta puissance
Silence qui espère la saveur
Connaissance et mesure de ce qui unit
Hommages que l’on rend dans l’abandon
Lente communion de chairs devant leur désir
Innocence retrouvée entre nos lèvres
Lac empli de lenteur, bouche qui explore
La source de ses larmes, avec l’or du ciel
L’arc tendu de ton corps, rose et noir de ton sang
2022
Mon désir, ton innocence, ton silence
Ma bouche, ta puissance, ta mesure
Mes lèvres, ton abandon, ta saveur
Ton odeur ruisselle sur mon intimité
Comme l’eau de tes gestes inondent mon sexe
Dans un baiser doux métamorphosé en nuit
Je me suis ensommeillé en toi, tu me rêves