
Je vous entends déjà me demander « Pourquoi choisir le mot archange à propos d’un poème de Michel Houellebecq dont ce n’est pas le titre ? ». Ce n ‘est pas seulement parce que dans un blog on est libre de faire ce qu’on veut. Au-delà du fait que le mot est présent dans le texte (Où nos pères ont vécu sous l’aile d’un archange), cette figure représente ici la nostalgie de la protection paternelle, celle de l’ordre ancien du monde, jusque dans la littérature, qui est un des traits dominants chez Michel Houellebecq. En poésie et notamment dans ce texte, il revendique son caractère « inactuel » et les principes pré raphaéliques[1] que l’on retrouve par exemple dans son roman La carte et le territoire.