Nuit

Saul Leiter, Le sommeil, vers 1955.

Quand le jour se fait nuit, buisson pourpre des veines
Le cœur déborde les alexandrins
L’ictus bat la mesure, efface la mémoire
Et l’horloge qui toujours écrit le même mot
S’arrête à ce point
Après la turgescence
La ligne d’étoiles, ponctuation du silence

Bientôt la nuit, bientôt la nuit et ton odeur
Notre dernière lueur