Mon corps est une eau douce tombant dans le ciel bleu de ton regard, il te durcit à son rythme; nous retrouvons, dans un seul cri, l’été secret et ses chemins odorants.
Ce sont tes mains sur mon visage qui ont conduit la pluie, guidé ses lignes le long des lèvres; ce sont mes mains qui ont trouvé la source.
Nous nous adossons à la pierre calcaire qui garde la chaleur des mers, nos gémissements résonnent dans les carrières oubliées, nous nous aimons dans les pages de plâtre.