Pincements arrondis, cordes tendues, guitare
guitare, timbres forcés aux désaccords – mélodies
désenchantées – corps fertiles de cuivre et de bois,
lits fluides sur les herbes volantes.
Lancer entre tes lèvres mes blanches doléances
rumeurs acides qui gagneront ton cœur
jusqu’au terme du saignement.
Le ou les rythmes – quelque chose frappe chacun de nous
dans les grincements de l’air, sommes-nous à l’aube des ports ? –
sonorité des voyages sur les bateaux peints d’acier, rappellent
les cris que nous avons retenu (avant ce que tu sais).
Saigner pour disperser en soi la lumière
qui sèche en myriades de feuilles sur la peau,
étoiles d’ici, intimes à notre nature de pluie chaude.